Fin décembre et l’arbre aux jolies épines vertes commence à perdre de son éclat. Le sentiment est ambivalent : ça fend le cœur parce qu’on a construit d’agréables souvenirs auprès de lui, il participait pleinement à la décoration de la maison ; et en même temps, on n’en peut plus de ramasser ses morceaux et de l’avoir entre les pattes. Alors à moins qu’on ne le recycle en volets en bois ou en barrière de sécurité (mais il en faudrait plus d’un…) on se pose la question : que faire de ce personnage de Noël sur le déclin ?
Pas sur le trottoir
Quelque cinq millions de sapins naturels se voient attribués le même sort pour les fêtes de fin d’année. On leur cherche un endroit où terminer – poursuivre, dans le meilleur des cas – leur existence d’arbre-objet. Et attention, n’imaginez pas le balancer sur un trottoir. Si on vous prend la main dans le sac, vous aurez à vous acquitter de 150 euros d’amende.
Les meilleures résolutions
Concernant l’avenir du sapin, voici, selon nous, les solutions les plus nobles qui s’offrent à vous.
Si vous avez investi dans un sapin en pot, maintenez-le en vie, malheureux ! Il absorbe du CO2 et fait le bien autour de lui. Filez donc le planter dans votre jardin ou dans la forêt un jour où il fait bon (évitez le gel, en fait) et arrosez-lui la motte convenablement pour l’aider à s’adapter à son nouvel environnement.
Si vous avez osé acheter un sapin artificiel confectionné à l’étranger à grands renforts de plastique et de polluants, gardez-le. C’est le moins que vous puissiez faire pour réduire son impact sur l’environnement. On estime qu’un sapin artificiel doit être conservé (et réutilisé) vingt ans pour atteindre le même bilan carbone qu’un sapin naturel.
Si votre sapin coupé est tout sec, sortez les outils, réduisez-le en petits bouts et faites-en du super compost que vous répandrez autour d’arbustes et autres zones vertes. Ça vous donnera l’occasion de faire une balade dans votre jardin, ou mieux, en pleine nature.